L’impact de la réforme Blanquer sur les lycées

La réforme Blanquer a transformé en profondeur le baccaulauréat. Les trois filières S, L, et ES ont été supprimées pour laisser la place à un système basé sur les spécialités. Ce système va de paire avec la création d’un dispositif en ligne d’orientation des bâcheliers, nommé Parcoursup. Sous l’impulsion de Jean-Michel Blanquer, cette réforme du bac, mais également de l’Éducation nationale de manière générale a été signée le 16 juillet 2018 et commencera à être appliquée à la rentrée 2021. L’ancien système datait de 1993.

La réforme du baccalauréat a introduit un nouveau système avec un tronc commun permettant aux élèves de choisir des matières qui les intéressent davantage. Ils personnalisent alors leur parcours académique. L’évaluation en cours d’année avec le contrôle continu a pu créer deux choses pour les lycéens. Générer un stress plus grand, car la majorité des épreuves avec un haut coefficient ont lieu en juin ou alors libérer de la pression, car passée cette période, les élèves ont moins de travail à réaliser.

La réforme du lycée a également modifié les programmes et les horaires des lycéens. Elle a notamment réduit le nombre d’heures de cours en classe préparatoires aux grandes écoles (CPGE). La réforme visait également à renforcer l’orientation professionnelle en proposant des modules d’orientation dès la classe de seconde. Ces choix vont-ils préparer les lycéens à leur avenir ou bien les pousser à faire des choix précipités ?

La réforme Blanquer a maintenu le système d’admission post-bac Parcoursup qui permet de postuler aux études supérieures. Certaines critiques ont pu fuser concernant le manque de transparence et de visibilité dans l’attribution des places universitaires.

La réforme Blanquer a donc eu un impact sur le choix des spécialités, le nombre d’épreuves, l’orientation professionnelle, les lycées professionnels et l’évaluation continue.

En terme de statistiques, les épreuves du baccalauréat se constituaient ainsi:

  • 32% pour l’épreuve anticipée
  • 40% pour le contrôle continu
  • 8% pour les épreuves de philosophie
  • 10% pour le grand oral
  • 10% pour les épreuves de Français de 1ère.

Cette nouveau programme donne à la fois la possibilité aux élèves de se spécialiser, mais complexifie l’organisation structurelle des lycées.